Louis LOUSTALOT
Artiste Peintre Sur moderniste Sculpteur
Louis LOUSTALOT est né le 30 juillet 1970 à Châtellerault dans la Vienne, c’est un peintre français parisien. Son itinéraire est des plus ‘’atypiques’’. La création reste pour lui sa préoccupation prédominante. Il a travaillé dès l’âge de treize ans dans sa famille de décorateurs. En secret, il a commencé à peindre à la façon d’un artiste de l’ancienne Union Soviétique. Selon la trajectoire suivie par ses parents à St Ouen, aux côtés de marchands et de particuliers il entreprend l’architecture de leurs appartements…. ‘’Son art de faire’’ lui permet vite d’être très sollicité.
Sa rencontre en 1989 avec Mikhaïl BRUSSILOVSKY reste pour lui le déclic émotionnel de son parcours personnel. Les deux peintures de Mikhaïl et la sculpture de sa compagne Valentina BRUSLOVSKAYA, vont raviver intensément son besoin vital de peindre. En 1990, il participe à des salons parisiens. Ses toiles sont remarquées. Les essais timides de ses débuts sont dépassés, un style nouveau, audacieux s’impose. En tant que vendeur de toiles de maîtres, il estime qu’il peut ‘’prendre’’ une place parmi eux. Toujours en 1990 et à Paris, Louis fait la connaissance de Christian GRISONI, de Lili P, et de Didier JOUVIN.
En 1992 Louis se lie d’amitié avec le peintre plasticien Henry ENU. Ce dernier est l’un des fondateurs de la Contre-culture Internationale Sur moderniste (mouvement né dans les années 1980) qui regroupera à partir de 1990 Florence ROQUEPLO, Lily TOURNAY, Jean François BORY, Charles DREYFUS, Marc QUESTIN... Louis exposera régulièrement avec Henry ENU et il aura une grande influence sur Louis, qu’il nomme avec affection ‘’le petit résistant’’. L’année 1992 marque son entrée dans le groupe surmoderniste. Ils échangent idées, techniques, pratiques, abandon du monde réel et de ses objets figuratifs. La peinture devient l’expression de son univers intérieur « si je choisis l’Art abstrait, c’est parce que le non-figuratif me procure une liberté totale dans l’expression de mes émotions... Elles jaillissent de façon instinctive pour devenir une projection de moi-même, haute en couleur”.
Cette décision de rompre avec le monde visible marque la fin de son apprentissage. Louis LOUSTALOT se plonge dans les courants actuels, s’engage totalement dans la ‘’Modernité’’. Il s’intéresse au processus de la dégénérescence de l’art. Pour lui c’est un processus inévitable à la naissance de la culture.
1995 Louis reçoit de plus en plus de commandes par des particuliers et décorateurs, sa notoriété s’accroit.
1996, année néfaste ! Louis est obligé de travailler sans relâche pour ‘’remonter la pente’’ un incendie a ravagé son dépôt. Toutes ses toiles personnelles et celles des ‘’Grands Maîtres’’ acquises ont été détruites alors qu’il était en exposition au parc floral de Vincennes. Animé d’une force physique inhabituelle, Louis LOUSTALOT va suivre un rythme de vie très soutenu, présent sur les salons le jour, peignant la nuit jusqu’à deux ou trois heures du matin. Marcel BURTIN ami d’Édouard Pignon et de Pablo PICASSO, lui aussi gagnait sa vie le jour et prenait son crayon et son pinceau la nuit ne s’octroyant que quelques heures de sommeil. Il faut attendre 2000 pour que la situation de Louis évolue favorablement, il participe aux salons de Paris, Marseille, Toulouse, ainsi qu’en Belgique et au Luxembourg.
En 2003, suite aux épreuves, il fait le bilan de sa vie : il recherche la vérité à travers la peinture, ce qui influence fortement son expression picturale. Prennent alors naissance, des couleurs contrastées : douces, parfois violentes.
Ses amis collectionneurs changent d’option dans leurs choix… délaissant les peintures de Grands Maîtres tels que : Jean-Louis FORAIN, Maurice UTRILLO, MODIGLIANI, au profit d’un maître contemporain…. Ainsi certaines toiles de Louis LOUSTALOT deviennent la nouvelle cible des collectionneurs privés. En 2007 Louis LOUSTALOT devient un ami de Thierry CHAUVEL ainsi que de sa mère. Celle-ci à son décès lui lèguera tout l’intérieur de son appartement. En 2008 Louis achète à Mérignac en Gironde, une ancienne ferme qu’il rénove. Il se consacre alors à produire ses propres œuvres. Il y revoit Lili P. et ses autres amis : Jean-Charles RIGAUD, et Didier JOUVIN. Ils ont en commun, une collection d’amis peintres parisiens. En 2014 il effectue un voyage de foi en Israël et il rend visite cette même année à Valentina BRUSSILOVSKAYA, il ajoute à sa collection un tableau de son mari BRUSSILOVSKY. De retour en France, à Bordeaux, Louis LOUSTALOT retrouvent sur les salons, les artistes : Didier JOUVIN, Gilles NAJA, Jean-Charles RIGAUD et Lili P.
A partir de 2012, Louis retrouve Christian plusieurs fois par semaine. Il lui prodigue des conseils et l’introduit dans le milieu des Beaux-arts. En 2015 Louis LOUSTALOT invite BRUSSILOVSKY à Paris ; ce dernier extrêmement malade et représenté par madame BRUSSILOVSKAYA qui a fait le voyage. Elle est porteuse de quatre tableaux et de son catalogue. En parallèle, Louis refait entièrement un immeuble appartenant à des amis collectionneurs, où tout a été détruit. Ce chantier a duré un an et demi. Le client très satisfait et séduit par ses œuvres et sa foi, décide de le garder et lui commande de nombreuses œuvres pour enrichir sa collection. Il le met en relation avec des personnalités qui, également séduites, lui achètent plusieurs de ses toiles.