Liu Park
C’est un peintre dont l’itinéraire est très particulier. La création est pour lui une préoccupation prédominante.
Né dans une famille de décorateurs, il commence à travailler dès l’âge de 14 ans, tout en peignant en secret à la façon d’un artiste de l’ancienne Union Soviétique.
En suivant la trajectoire de ses parents, il travaille à Saint-Ouen, avec des marchands et des particuliers qui lui confient l’architecture intérieure de leur appartement. Il a développé une véritable passion pour l’art et est devenu un amateur d’art reconnu. Sa collaboration avec des marchands et des décorateurs est certainement un témoignage de son talent.
En 1989, à la Galerie Garig BASMADJIAN, il rencontre Mikhaïl BRUSSILOVSKY. C’est un choc à la fois esthétique et émotionnel qui se produit face à ses œuvres, dont il acquiert deux peintures et une sculpture à l’effigie de sa compagne Valentina BRUSILOSKAYA. Cet événement devient une sorte de catalyseur pour Liu PARK. Cette relation l’encourage dans sa volonté de peindre.
L’année 1990, autre tournant dans sa réflexion, des essais timides débutent à la fin de son adolescence, une façon de peindre qui s’élaborera ensuite.
En 1992, il se lie d’amitié avec le peintre plasticien Henri ENU, l’un des fondateurs de la contre-culture, il est internationalement connu pour son surmodernisme. Ce mouvement est né dans les années 1980, il regroupe à partir de 1990 des artistes comme Florence ROQUEPLOT, Lily TOURNET, Jean-François BOURY, Charles DREYFUS, Marc QUESTIN, avec qui il expose régulièrement. « Petit résistant » est le pseudonyme qui lui a été donné par Henri ENU, avec qui non seulement il échange des idées, mais aussi il s’initie plus encore à la pratique.
En 1993, il expose dans des salons parisiens. Ses tableaux et ses sculptures sont très appréciées. La peinture prend une place de plus en plus importante dans sa vie et ses œuvres figurent maintenant auprès des tableaux des grands maîtres.
La même année il commence à faire des mobiliers en fer forgé ainsi que plusieurs sculptures brutalistes ce travail est très apprécié par les décorateurs. Liu-park reçois plusieurs commandes de se travaille dont chaque modèle et unique
<< Une peinture non figurative de pure invention pour exprimer son univers intérieur, mais sans se servir des objets du monde réel>>
« Si je choisis le monde non figuratif, c’est que je crois qu’il est plus vaste que l’autre. Je pense qu’il y a plus à découvrir de l’inconnu. L’inverse ne me semble pas vrai ».
La décision de rompre avec le monde visible marque également la fin de son apprentissage et plonge Liu Park au cœur des courants actuels en engageant son travaille dans la modernité. Liu Park s’intéresse au processus de la dégénérescence de l’art comme moment indispensable à la culture.
Liu- Park exposera plusieurs fois avec ses amie proche Didier Jouvin, Henry Enu, Gilles Naja et Kaplan
La même année il rencontre Jean Marie Cusinberche et Georges Mathieu
Il côtoie les artistes Kijno, de Boissy, Bailly Coulange, Gerard Sendrey, et Christian Grisoni avec qui il partage des points communs
En 1996, alors qu’il exposait au Parc Floral de VINCENNES, un incendie ravagea son dépôt. Il perdit toutes ses toiles (les siennes et celles de grands maîtres qu’il avait acquises). Travaillant sans relâche pour des clients et des décorateurs pour pouvoir remonter la pente, animé d’une force physique inhabituelle, il maintient un rythme de vie très soutenu. Le jour, il continue à être présent sur les salons et la nuit, il peint jusqu’à deux ou trois heures du matin. Semblable par ce trait à Marcel BURTIN, ami d’Édouard PIGNON et de Pablo PICASSO, qui le jour gagne sa vie et le soir prend son crayon ou un pinceau pour ne dormir que quelques heures.
Ce n’est qu’en 2000 que sa situation évolua. Il reprit les salons de Paris, Marseille, Toulouse, en Belgique et au Luxembourg.
En 2003, il fait un bilan sur sa vie d’artiste - il recherche une forme de vérité à travers ses œuvres. Il commence alors à utiliser des couleurs douces et soyeuses – ou parfois assez violentes.
Avec ses amis collectionneurs, il fait des échanges de peintures de grands maîtres comme Jean-Louis FORAIN, Maurice UTRILLO, MODIGLIANI. Certaines de ces œuvres entrent dans des collections privées.
Durant cette même année, il rejoint le groupe international du surmodernisme.
Il devient un ami en 2007 du peintre Thierry CHAUVEL et de la mère de l’artiste qui, à son décès lui lègue tout l’intérieur de son appartement.
En 2008, il achète à Mérignac, en Gironde, une ancienne ferme qu’il rénove pour se consacrer à ses propres œuvres.
Il se fait un grand atelier dans cette ferme ou il reçoit régulièrement la visite de ces amis peintre proche.
Il aide plusieurs peintres bordelais à trouver une direction et un sens à leur travailles
Son ami Germain Anouilh alias jean Bernard Alquier
Il effectue un voyage de foi en ISRAËL, en 2014 et rend visite à Valentina BRUSILVSKAYA et ajoute à sa collection personnelle sept tableaux de son mari Mikhaïl BRUSSILOVSKY.
De retour à Paris il se rend j’ai son amie Henry Enu qui est accompagné de l’épouse de Jean Marie Cusinberche, Marie Amelie Anquetil elle demanda à Liu Park si elle pouvait s’occupé de son œuvre car elle s’occupé de son époux et du peintre Georges Mathieu. Liu Park accepta cette proposition
En 2015, Louis invita BRUSSILOVSKY à PARIS, ce dernier déclina l’invitation car il était extrêmement malade. Madame BRUSILVSKAYA vint accompagnée d’une amie. Elle apporta avec elle, quatre tableaux et un catalogue de BRUSSILOVSKY.
Liu Park refit entièrement un immeuble appartenant aux membres d’une vieille famille aristocrate. Il devait tout refaire : bibelots, meubles, peintures. Un chantier qui s’étala sur un an et demi. Ses travaux terminés, il reçoit en commandes ses propres peintures. En contrepartie, il prit soin de préciser à ses clients de ne jamais déposer ses œuvres en ventes publiques, car pour lui, les ventes aux enchères sous estiment la qualité du peintre.
Son travail, s’il peut être qualifié d’abstrait au premier abord, comporte plusieurs niveaux, liés à la confrontation, parfois lisibles d’éléments proches de la figuration, en conflit avec une gestuelle de tubophages qui les recouvre partiellement.
C’est un peintre au parcours atypique qui a évolué de la décoration d’intérieur à l’art contemporain abstrait. Son cheminement artistique et sa passion pour l'art l’ont conduit à se développer en tant qu’artiste, avec des influences variées et une forte implication dans le monde de l’art contemporain. Son choix de l’abstraction et sa recherche de vérité à travers son travaille montrent son évolution artistique au fil des années.