Christian GRISONI
Celle-ci a très mal commencé, abandonné par sa mère à sa naissance (le 26 octobre 1948 à NICE), une enfance et une adolescence mouvementées … et successivement plusieurs familles d’accueil, il connait la délincance. Une inscription aux Beaux-arts lui étant impossible, il s’engage à 18 ans dans la Légion Étrangère. En 1971 de retour en France, il s’installe à Marseille, visite les galeries entre Nice, Vallauris et St Paul de Vence, Il y rencontre Gilles Naja et CHANCO. A Djibouti, le coup de cœur pour l’Art Africain aura son influence sur la toile. Dans les années 1980, un nouvel appel à la peinture survient, et durant cette période, il fait la connaissance de Jean Claude DAUGUET qui le motive dans ce sens. En 1984, il s’installe définitivement à Gujan-Mestras. Jean Claude DAUGUET logeant dans l’hôtel restaurant de Christian, il devient très vite pour lui un ami sincère… un mentor. Tous deux peignent sur le port ostréicole, c’est ainsi qu’il fait la connaissance de Didier JOUVIN.
En 1990 il rencontre Jocelyne, elle sera sa compagne pour la vie ; elle l’aidera à assouvir sa passion, et bien plus tard, elle le soutiendra dans son combat contre la maladie. Au cours de sa vie parisienne, il fait la connaissance de Louis LOUSTALOT, et depuis, ils se sont liés d’une profonde amitié, et par son intermédiaire il a rencontré Didier JOUVIN, Clau TURKAWKA, Rémy LAURENT et Lili P. Dans son parcours chaotique, la ‘’peinture’’ a été le fil conducteur de ses rêves, un guide sûr dans la construction de sa personnalité. Tout jeune, Christian passe souvent devant la chapelle des Dominicains “ le Rêve”, lieu de vie et d’exposition des toiles de Matisse et de Chagall… Admiratif, rêveur… Christian en oubliait d’aller à l’école. Plutôt persévérant et toujours amoureux de la peinture, Christian obtiendra des rendez-vous précieux avec des peintres reconnus tels que Pierre BACK à BONIFACIO.
Ils se lient d’amitié et Pierre BACK l’encourage à poursuivre son rêve d’artiste. En visitant Paris, Christian, lors d’un salon à Maisons-Laffitte, rencontre le peintre Jean Marie CUSINBERCHE, très admiratif de sa virtuosité artistique. Christian fait l’acquisition d’une peinture de ce dernier, qui l’a motivé dans son désir de peindre et soutenu dans les moments difficiles. C’est le premier de sa collection de tableaux.
Louis est admiratif des productions de Christian d’autant plus qu’il est autodidacte. Une amitié solide se tisse peu à peu. Louis propose à Christian de lui vendre ses toiles. Christian stimulé, s’engage à fond, le soir il rejoint Louis dans son atelier pour peindre avec lui. Ainsi, Louis lui présentera Henri ENU, Jean MIOT, Ladislas KIJNO, Lili P. et d’autres jeunes talents lors de la fréquentation de Galeries Parisiennes.
Christian encouragé par la vente de plusieurs de ses toiles laisse exploser son ‘’instinct créateur’’, ses coups de pinceaux vigoureux voire violents, ses palettes de couleurs vives et fortes se précisent. En 1995, Christian s’installe définitivement à Bordeaux. Il y rencontre Jocelyne qui deviendra sa ‘’muse’’. Un atelier trouve sa place dans leur maison à St Médard en Jalles. Louis LOUSTALOT son ami de toujours est installé à Mérignac. Très vite ils se retrouvent… leur amour pour la peinture étant un lien profond. Avec Louis, Christian canalise son énergie, abandonne les mauvaises influences et poursuit avec sérieux sa formation. Par respect pour Louis qui l’admire, Christian redouble d’efforts. Sa créativité s’intensifie… Louis lui organise plusieurs expositions, Christian retrouve ainsi Henri ENU, Lili P., Didier JOUVIN, et d’autres artistes avec lesquels il reste en contact amical. Christian ne lâche plus ses pinceaux. Un matin avant de partir à son travail il est victime d’un AVC, plusieurs mois passent : nouveau diagnostic : cancer ! Néanmoins Christian ne baisse pas les bras. Un nouveau combat s’impose à lui ! Il va l’affronter avec courage, détermination… Grâce à son épouse Jocelyne, dynamique, vaillante et l’amitié des peintres présents, tels que Louis LOUSTALOT, Lili P. et tous les autres, il mène sa lutte contre cette maladie qui finit par abdiquer... Il est guéri !
A ce jour, Christian partage avec enthousiasme, plusieurs projets, réalise des huiles nouvelles, ses couleurs violentes s’affirment de plus en plus comme un défi dans ce parcours de vie qui est le sien … où la douleur lui fixe des rendez-vous inattendus. Cette vie ne pouvait qu’inspirer un romancier : Fabien CHABOSSEAU qui en fait son écriture toute personnelle. Ainsi le roman noir « Chemin de plomb » est édité en 2019
Christian continue sa vie en toute simplicité, authenticité, la main et le cœur en bandoulière, parmi les autres. Louis LOUSTALOT le soutient, l’encourage dans sa démarche artistique. Christian, Louis, Jean Charles Rigaud, Gilles Naja et Lili P. forment un collectif prometteur sur la plateforme de l’art contemporain. De nombreux projets demandent à être suivis… avec cette joyeuse équipe d’amis atypiques.