Jean-Marie CUSINBERCHE
Artiste Peintre dans l’abstraction Lyrique et contemporain Documentaliste Historien d’art
Né le 1er Janvier 1947 à Paris, JMC est, dès sa jeunesse, attiré par la littérature, l’histoire et les arts ; il allait visiter les expositions et c’est ainsi qu’en 1964 – il avait alors 17 ans – il pénètre à la galerie Charpentier à Paris où était organisée une grande exposition « 100 œuvres de Georges Mathieu », le créateur de l’Abstraction Lyrique et il est subjugué par sa peinture.
JMC se met à recueillir toute information sur l’œuvre et la vie de l’artiste, catalogues, photographies, articles de presse. Il se met aussi à la peinture. JMC fait ses études à l’Institut des Carrières Artistiques à Paris.
Il demanda à Georges MATHIEU d’y donner une conférence sur sa pensée et sur son art ; la conférence a lieu le 29 Mai 1969. C’est une occasion pour JMC de mieux connaitre cet artiste qu’il admire profondément. Très imprégné par la personnalité de Georges MATHIEU, il étudie l’art abstrait et les caractères asiatiques. Il peint avec passion et pour son propre compte. Son travail est directement orienté vers l’Abstraction Lyrique et la symbolique des caractères chinois.
En 1971, il réalise une affiche VERDUN. JMC va réaliser la maquette d’un livret pour « les journées françaises de parodontologies » à Paris au Palais des Congrès en 1974 et le dessin de la couverture.
Il expose ses propres œuvres à plusieurs reprises et notamment au salon des artistes Mansonniens du 22 Mars au 7 Avril 1975. Puis à Nantes au centre Frédéric CHOPIN du 10 Avril au 29 Juin 1975 avec les peintres ALLENET, SANCHO et RASCOUSSIER. Un des articles de presse nous livre cette description : « Quatre peintres de la spontanéité : JMC, venu du Mesnil le Roi, ce peintre est très épris de cet art d’extrême Orient, il pousse même le jeu jusqu’à imiter des signes de l’alphabet chinois. Ses tableaux sont effectués directement au tube dans une frénésie sauvage. Son art est basé, comme il le dit lui-même, sur sa spontanéité ». Lorsqu’on demande à JMC combien de temps il lui faut pour réaliser une peinture, il répond non sans un certain humour : « trois ans et 2 minutes ; trois ans de macération, de réflexion et, une fois que tout est prêt cela éclate ».
Depuis 1970, ce jeune peintre travaille et son admiration et sa fascination pour la culture orientale, le motive chaque jour. Ses tableaux sont presque tous du même calibre, sur un fond souvent uni et des gerbes vivement colorées éclatent en mille morceaux ». Il expose aussi au quatrième salon des peintres de Maisons-Laffitte en 1979.
Il effectue aussi des griffes pour des cartons publicitaires pour divers magasins chics de Maisons-Laffitte. Fortement appréciée, son œuvre a alors pénétré des collections particulières, la notoriété de JMC se concrétise. Jean-Marie CUSINBERCHE a eu beaucoup d’amis peintres comme Isadore LEVY et Marie-Josèphe RENIE ; il a d’ailleurs organisé une exposition sur ces deux peintres à la mairie de Maisons-Laffitte en 1990 ; il a rédigé le catalogue et fait la mise en page.
Jules PARESSANT, peintre nantais était un de ces amis proches et, en 1991, il a réalisé son portrait. Le peintre Ladislav KIJNO à Saint Germain en Laye, fait partie aussi de ses relations. JMC va organiser plusieurs expositions sur Georges MATHIEU : réaliser le montage et la présentation des expositions, rédiger les catalogues et les maquettes. « Exposition des œuvres annexes de Georges MATHIEU » en parallèle avec l’exposition de ce dernier au Grand Palais en 1978 ». EXPOSITION DE GEORGES MATHIEU AU GRAND PALAIS, 1978. DE GAUCHE À DROITE : JEAN-MARIE CUSINBERCHE, GEORGES MATHIEU, MADAME GEORGES POMPIDOU.
MATHIEU dédicace ainsi, en 1978, à Jean Marie CUSINBERCHE son fameux livre « Le privilège d’être ». « Pour Jean Marie CUSINBERCHE qui a le privilège de connaitre mon œuvre le mieux au monde ». Exposition, « la France de MATHIEU » organisée à Saint Germain en Laye en 1994. « MATHIEU, un style pour notre siècle » en 2005 à la Bénédictine de Fécamp. Catalogue « MATHIEU » pour la galerie Applicat-Prazan à la FIAC de Paris en 2009. En 1985 et 1986, il organise avec le conservateur l’exposition « Le chemin de GAUGUIN, genèse et rayonnement » au musée départemental du prieuré à Saint Germain en Laye.
Il fait également d’autres expositions en Italie et au Japon sur GAUGUIN au Pouldu. Il a consacré sa vie à l’art et à l’étude des artistes comme GAUGUIN, les artistes de Pont-Aven et du Pouldu, les Nabis et par-dessus tout à son idole et son mentor Georges MATHIEU. Quand Jean Marie CUSINBERCHE organisait une exposition et composait un catalogue, il travaillait en artiste et en créateur. JMC a créé des affiches, des cartons d’invitation avec un goût raffiné et très sûr.
En tant qu’artiste peintre, il s’inscrit directement dans la continuation de l’Abstraction Lyrique et son art garde une facture très personnelle.