Gilles Naja
Gilles Naja (Gilles Morel de Boissy d’Harcourt, dit « Chichi ») est né à Paris XIVème en 1953. Juif de Hongrie par sa mère et aristocrate bourbonnais par son père. Petit fils d’une des plus grandes accessoiristes de mode à Paris.
Sa grand- mère est arrivée en France au début du XXème siècle. Elle a créé les ceintures NAJA (fermées en 1983). Grâce à sa grand-mère, il a connu le tout Paris de la peinture, Bernard Buffet et d’autres venaient y faire réaliser leurs ceintures. Dans les années 50, Bernard Buffet a offert un sublime toréador à sa grand-mère, qui lui avait fait à son tour deux ceintures en crocodile. Les échanges de tableaux contre des ceintures se multiplièrent.
De 7 à 14 ans, les dessins de Gilles Naja sont affichés dans toutes les classes. Il prend les pinceaux à l’âge de 12 ans, sur les conseils de Pierre Cardin qui l’a connu petit.
A 16 ans, Jean Marie Rivière l’invite le soir à peindre des portraits à la manière de Toulouse Lautrec, à l’Alcazar de Paris. On le faisait monter sur scène à la fin du prologue, où même avant, pour une mise en vente aux enchères des portraits qu’il avait croqués dans la soirée. Il a fait entre autres, le portrait d’Onassis et de Helmut Berger ; pour le remercier Berger lui offre sa montre Cartier. Il a aussi très bien connu Salvador Dali avec Amanda Lear - des personnes très généreuses - 500 francs pour un portrait – presque un salaire mensuel de l’époque. A ce moment là, Gilles NAJA habitait à l’autre bout de la rue Saint-André-desArts, place Saint Michel, chez sa grand-mère. En 1973, Jean Marie RIVIERE lui demande d’animer ses soirées, il le fera pendant 7 ans.
En 1978, Gilles Naja et Roberto GUEHO assistent aux fiançailles de Fernand LEGROS et de Maria VINCENT à l’Orée du Bois.
Il exposera au Cercle Républicain, on y verra sa grand-mère Naja, le Prince Louis de BOURBON PARME son cousin et son épouse, Jacques CHIRAC…
Il exposera également à l’hôtel Lutétia. Autres personnalités connues et amies dont il fera le portrait : David BOWIE, Jean-Jacques DEBOUT, Hervé VILAR.
En 1983, Gilles NAJA commence les salons avec Blaise, au Parc Floral. Il côtoie Henri ENU, les Sur modernistes et Didier JOUVIN. Il fait l’acquisition de la collection de dessins de Pierre BALMAIN.
L’œuvre de Gilles NAJA est vaste, variée, très évolutive, toujours dans l’abstraction figurative et le cubisme. On peut distinguer ses œuvres du voyageur et celles du sédentaire qui approfondit son art ; il fait des recherches d’expression et réalise des compositions de plus en plus colorées.
Dans les années 1990, Gilles NAJA entre dans des collections privées et multiplie les salons à PARIS. Sur les conseils de Louis LOUSTALOT, il expose parmi les peintres connus et renommés.
En 1994, au cours d’un salon parisien, exposant côte à côte, Louis LOUSTALOT lui présente Christian GRISONI et Lili P. (Liliane POUL) future graphologue et peintre à la fois. Cette dernière lui fait découvrir une autre façon de peindre (impressionnisme 3 D) qui l’attire et depuis ils se soutiennent mutuellement. Il la motive dans sa direction, il comprend son amour de la nature.
Dans les années 2000, Gilles NAJA travaille sans relâche, démarre ses journées à 6 heures du matin. Plusieurs fois par semaine il se rend en Bretagne pour exposer ses œuvres. Lors de ses rencontres avec Louis LOUSTALOT, ce dernier lui prodigue des conseils quant à sa santé face au surmenage. Seulement Gilles NAJA lui répond : « Je suis la légende de la Bretagne… ». Louis l’invite dans son atelier et lui achète trois tableaux.
Ses tableaux sont très prisés par les collectionneurs privés. Il a quelques difficultés à satisfaire toutes les demandes. Ses collages, comme lui dit son ami Louis, ont un vif succès. Il rejoint Louis dans son atelier de Paris, travaillant tous les deux très tard, parfois des nuits entières.
En 2008, Gilles NAJA va retrouver son ami Louis à Bordeaux. Il revoit tous ses amis peintres : Didier JOUVIN, Lili P, Christian GRISONI, etc.
En 2015, Gilles Naja demande à Louis LOUSTALOT une appréciation sur son parcours d’artiste peintre, est-il toujours le plus grand peintre de la Bretagne ? Louis l’encourage plutôt à rester à Paris pour figurer parmi les peintres parisiens et mondiaux les plus prisés. Louis lui commande 10 peintures. Les derniers tableaux lui seront livrés en 2020. Entre temps il a suivi les conseils de Louis : il est resté sur PARIS et sa notoriété s’est encore amplifiée. Ses tableaux sont considérés comme rares !